11 mars 2021, Soturac - Fumel

Nous sommes 14 ce matin, pour un trajet aller-retour qui nous conduit de Soturac via Condat, jusqu’au Château de Fumel. Il fait gris, avec quelques rayons qui percent par intermittence. La troupe marche allégrement en rejoignant la voie verte qui longe la rive droite du Lot, dont les eaux sont encore basses, suite aux travaux de réparation du barrage de l’usine. Cette fois encore, nous pouvons nous rendre sur les dalles de pierre de l’ancien port de Condat, habituellement sous les eaux. Et au passage, nous prenons plaisir à observer de splendides palmipèdes paisiblement installés dans un site protégé des bords du Lot. Nous faisons un tour jusqu’à l’église St Hyppolite avant de faire une pause-café.
Depuis la voie verte, nous montons jusqu’au Château de Fumel, en passant par le théâtre de la nature : les anciens fossés situés en contrebas du château à l’est, ont été aménagés en parc arboré par les barons de Langsdorff à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Un magnifique Sophora pleureur (Sophora Japonica « Pendula ») de 1,30m de tour de tronc, mis en valeur par sa position isolée, surplombe le Lot, sur le chemin conduisant aux jardins en terrasse. Le théâtre de verdure aménagé par la commune, est laissé à l’abandon une vingtaine d’années, puis réhabilité dans les années 1994-1995. De nombreuses pièces de théâtre y ont été jouées dans le cadre du Festival de Bonaguil, avec, entre autres, Francis Huster, Michel Galabru, ou Francis Weber.
Nous poursuivons la promenade jusqu’aux jardins dont les terrasses offrent un panorama unique sur la plaine du Lot et l’ancienne usine Pont-à-Mousson, la PAM, comme on la désignait à l’époque de ses grandes heures ! La forteresse originelle fut transformée par les seigneurs de Fumel à la Renaissance et à la période classique. La façade de l’aile centrale côté cour d’honneur ou jardin a été recomposée au XVIIe et XVIIIe siècles. Le rez-de-chaussée est masqué par les voûtes et les arcades d’un portique du XVIIe siècle. Le château devient la propriété de la famille Langsdorff après le décès de Laure de Fumel en 1813 et la municipalité le rachète en 1951.
Au retour, en longeant la rivière nous apercevons sur la rive gauche du Lot le Château de Ladhuie, bâti par les Templiers au 13e siècle, restauré au 16e et 17e siècle. L’édifice se compose d’un corps de logis fermé sur une cour intérieure par un mur. Il renferme de vastes salles aux plafonds élevés, avec des cheminées du 17e siècle en pierre, et des fenêtres géminées romanes à chapiteaux sculptés. Dans la salle-à-manger, une source jaillit dans le roc.
3 h30 de marche, pour un trajet de 12km.
Merci Philippe d’avoir conduit cette randonnée du jeudi !

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