11 septembre 2024 - Quimper
Groupes réunis le matin pour la visite commentée de Quimper.
Déjeuner libre, tous éparpillés dans les crêperies.
Après midi libre, avec possibilité de rando dans les gorges de Stangala.
Retour au village de vacances pour l’apéro autour de François.
Randonnée Urbaine Quimper – visite guidée.
Après avoir effectué une réunion préparatoire et expliqué à tous les participants soit plus de 10 véhicules, les emplacements des aires de stationnement gratuites du centre-ville de Quimper, nous nous retrouvons 44 sous le porche de la cathédrale Saint Corentin à 9 h précises pour notre prise en charge par 2 guides conférenciers.
Chaque guide prend la tête d’un groupe de 22 personnes et nous partons à la découverte de Quimper (Kemper) qui signifie en breton confluent.
Au Moyen Age, la ville fortifiée, sur la rive droite de l’Odet, abrite autour de la cathédrale des maisons, des échoppes, des ateliers, des résidences nobles mais aussi des champs et des vergers.
L’évêque de Cornouailles en est le seigneur. Une ceinture fortifiée délimite la cité épiscopale.
De la cathédrale que nous visiterons plus tard, nous empruntons la place Saint Corentin, puis les fortifications : 1500 mètres de murailles, baignées par l’Odet au sud, le Steïr à l’ouest et le Frout, aujourd’hui souterrain à l’est.
Nous traversons la place au Beurre avec ses très nombreuses crêperies (Quimper est la seconde ville de France au nombre de crêperies derrière Paris !). Sur cette place se tenait le marché au beurre où les paysannes venaient vendre le beurre salé dans des pots de grès. La Bretagne, exemptée de gabelle, produisait du beurre salé qui se conserve plus longtemps.
Nous continuons par la rue du Sallé (rue des charcutiers) autrefois rue de la chair salée, puis la rue Kéréon (artère commerçante de la ville), spécialisée dans le travail du cuir. Une partie des maisons à pans-de-bois a été reconstruite en granite après l’incendie de juin 1762 qui dura plus de 12 jours.
Après avoir écouté religieusement les explications fournies par notre guide nous nous retrouvons sur la place Saint Corentin pour la visite de la cathédrale.
La légende raconte que le roi Gradlon dont la statue trône entre les flèches de la cathédrale, aurait nommé Saint Corentin premier évêque de Quimper et lui aurait donné son château pour y bâtir la première cathédrale.
La construction de l’édifice actuel commence après 1239 et s’étend sur plusieurs siècles.
Les flèches de granite, qui culminent à 76 mètres de hauteur, sont venues couronner les tours au XIXème siècle en conservant l’esthétique gothique de l’édifice. Deux ouvriers alpinistes sont repérés au sommet des flèches pour un entretien peu banal.
Une des principales inconnues de la construction de la cathédrale, concerne la différence d’orientation entre le chœur et la nef. Plusieurs hypothèses ont été émises. La première est d’ordre symbolique : le chœur suivrait l’inclinaison de la tête du Christ sur la croix, une autre, plus prosaïque, y verrait des difficultés rencontrées au cours des travaux à cause de la nature des sols et des fondations de la cathédrale primitive, ou plus simplement la présence de l’Odet et de la marée.
Après avoir examiné les différentes chapelles notamment celle de Santig Du (le petit saint noir) qui se consacra aux soins des malades lors de la grande peste, très vénéré à Quimper, nous quittons notre guide sur les bords de l’Odet et ses très nombreuses passerelles fleuries et nous nous dispersons aux quatre vents, certains à la recherche de documentations touristiques, d’autres à la recherche de crêperies bretonnes, d’autres de jardin pour pique-niquer avec comme mot d’ordre rendez-vous à nos véhicules à 14h 30 pour ceux qui désirent compléter leur journée libre par une petite randonnée dans les gorges du Stangala à 4 kms du centre-ville de Quimper.
Randonnée libre – les gorges du Stangala. Après midi :
Peu de volontaires pour cette randonnée libre, soit 14 personnes qui se sont retrouvées à l’aire de stationnement de Kerlic à 3,5 kms au nord-est de Quimper.
Peu effrayés par un court épisode pluvieux, nous nous scindons en 2 groupes, l’un, composé de 12 personnes effectuera le parcours initialement prévu, l’autre comprenant seulement 2 personnes dont un guide effectuera un parcours personnalisé le long de l’Odet sur le GR© 38.
Au nord-est de Quimper, le fleuve Odet a creusé son sillage dans un défilé plus ou moins chaotique, où les eaux coulent parfois de manière torrentielle entre les rochers qui parsème son lit.
S’étendant en partie sur Ergué-Gabéric, Quimper et Briec, le Stangala représente au total 90 hectares. Le Stangala est classé parmi les « sites et monuments naturels de caractère artistique » le 06 juillet 1929. Le Conseil départemental du Finistère acquiert le site vers 1990, dans le cadre de sa mission particulière de protection des espaces naturels remarquables. Il assure l’entretien du cheminement, les aménagements (passerelles, mobilier, signalétique) en partenariat avec les communes. Le Conseil départemental confie la maîtrise d’œuvre pour le boisement à l’Office National des Forêts (ONF).
Des espèces protégées se rencontrent au Stangala : l’osmonde royale, l’escargot de Quimper.
Le Stangala, en breton Stankalar (l’étang d’Alar) est situé en amont de Quimper. C’est une vallée encaissée et boisée de feuillus (à ne pas fréquenter en période de chasse), au fond de laquelle coule l’Odet. Saint Alar y avait un ermitage. L’eau de la fontaine que buvait le saint, aurait la particularité de se changer en vin blanc, une heure durant, tous les cent ans.
Une autre légende raconte qu’un griffon avait trouvé asile dans une caverne de la pointe rocheuse au village de Griffonès. Les habitants des environs devaient lui fournir chaque mois une jeune fille de vingt ans en guise de repas. Un jeune seigneur courageux vint à bout du monstre qui allait dévorer celle qu’il aimait en silence. Il débarrassa la contrée du griffon et put prétendre à la main de sa bien-aimée.
Départ de Kerlic, nous nous engageons dans une futaie sombre, faisant attention aux roches glissantes, en direction du nord, surplombant le fleuve Odet que nous n’apercevons pas en contrebas compte tenu de la végétation luxuriante composée d’arbres remarquables (houx, chênes, charmes, hêtres).
Sur une petite sente irrégulière, entrecoupée de montées et de descentes plus ou moins raides, nous arrivons à l’aire de stationnement du Stancou autre point de départ de cette randonnée quimpéroise, puis au lieu-dit Tréouzon, nous descendons vers le lit du fleuve, passant sur la rive opposée par une jolie passerelle de bois, objet d’une photo de groupe, puis nous descendons le cours du fleuve, admirant au passage une famille canards, avant de rattraper le GR©38 qui nous ramène par un chemin plus carrossable mais encombré d’ornières boueuses à notre point de départ afin d’arriver sans tarder à notre village de vacances ou notre ami François fête son anniversaire….
Caractéristique technique : 9,74 kms – 172 m dénivelé – point culminant : 172 m – altitude minimale : 38 m