13 septembre 2024 - Bretagne, jour 6 - groupe 1.

Séjour à Beg Meil – Jour 6 – Vendredi 13.09.2024 - Groupe 1

Matin-
Le temps est vraiment passé très (trop ?) vite !
Nous voici déjà à la 6ème journée qui va marquer le terme de ce magnifique séjour ! Encore éblouis par les images de carte postale de la journée d’hier passée dans les pointes bretonnes, voici nos 44 randovaliens déterminés à bien finir ce séjour en Bretagne. Il faut dire que les lieux choisis par les responsables du séjour font partie des sites incontournables de ce secteur géographique .

Rendez-vous est fixé au pied du Phare d’Eckmühl qui siège en géant au centre du bourg sur la pointe de Saint-Pierre dans le village de Penmarch. Ses caractéristiques : 65 mètres de haut - 307 marches depuis la plateforme d’entrée …mais seulement 297 dans le superbe escalier en colimaçon qui permet d’atteindre la lanterne ! – portée lumineuse : 45 km – durée de rotation : 5 secondes – Record homologué à la montée : 53 secondes !!! Inutile de préciser que ce n’est pas un randovalien qui a réalisé cet exploit…Divers récits racontent que ce phare a été construit pour contrecarrer les naufrageurs qui attiraient les navires en perdition lors des tempêtes pour piller les épaves. Il a été inauguré en octobre 1897.

Mais nous n’allons pas trainer au pied de cet édifice trop longtemps car l’ensemble des participants doit se mettre en route pour un circuit d’une douzaine de km au long de cette côte tour à tour sableuse ou sablonneuse qui marque l’entrée en pays bigouden. Et c’est peu dire qu’il y a tant de belles choses à voir…
Très vite arrive la chapelle Notre Dame de la Joie. Magnifique édifice situé sur le GR 34 au plus près de la mer, elle impose par ses dimensions et sa structure. Jugez plutôt : la charpente en chêne pèse environ 70 tonnes, tout est chevillé par une seule pointe, les ardoises jouissent quant à elles d’un bon poids de 70 tonnes et les poutres tirant peuvent s’incurver de 5 cm sous ce poids de 140 tonnes ! le maître autel, le rétable et les statues datent 1756. La restauration complète a été achevée en 1890. Après un long moment passé en l’atmosphère de ce lieu si particulier le groupe se remet en marche.

Un cheminement simple : il suffit de progresser sur le chemin des douaniers, le fameux GR 34, toujours à proximité de l’océan. De magnifiques paysages s’offrent immédiatement à nous tout au long de cette côte ciselée par les tempêtes et les marées. Mais le plus beau reste à venir, après avoir traversé le bourg de Saint-Guénolé, direction le bord de mer qui est particulièrement calme aujourd’hui. Ce n’est pas toujours le cas. En raison de sa situation péninsulaire face au vent du Sud-Ouest, cette localité est particulièrement exposée aux coups de vent et tempêtes et surtout de submersion marine lors des marées à fort coefficient. Certains spectateurs un peu aventureux ont connu des tragiques destins pour s’être approchés trop près des éléments en furie, comme l’attestent des plaques commémoratives de ces tragiques accidents. Notre cheminement nous amène vers la zone des rochers de Saint-Guénolé, près de blocs granitiques si typiques de l’endroit. Ils sont constitués de granite de teinte claire et de deux micas et forment un véritable chaos qu’aujourd’hui, à marée basse, on peut parcourir en toute sécurité. Tout en laissant libre cours à notre imagination : rochers tête de lapin, tête de cheval, tortue, baguette de pain…libre à chacun de laisser libre cours à son imagination. Le temps de faire la photo souvenir sur le promontoire érigé au milieu des rochers, et nous nous remettons en route dans la direction de la pointe de la Torche, début de la baie d’Audierne qui se termine à la pointe du Raz. Toujours le même magnifique paysage et nous atteignons l’anse de Porzh Karn. A partir de là, le choix est donné aux 26 participants du groupe : soit un retour sur le même cheminement pour les amoureux des paysages marins, pas encore rassasiés de la beauté de ce littoral, soit un retour à l’intérieur des terres au milieu d’une zone marécageuse avant d’atteindre le charmant petit port de Kérity. 13 randovaliens optent pour la 1ère option – 13 pour la seconde – parité parfaite ! Et chacun y trouvera son compte avant de se retrouver pour la pause méridienne au pied du phare d’Eckmühl dans une zone de pique-nique superbement aménagée.

Après-midi  :
Une fois notre pique-nique terminé, place à la dernière demi-journée du séjour : cette fois-ci plus de kilomètres à parcourir, mais des découvertes à faire pour nous bons ruraux enracinés à notre terroir. La 1ère aventure va consister à la montée au sommet du phare d’Eckmühl. Certainement pas pour tenter de battre le record précédemment évoqué. Mais pour y jouir d’une superbe vue à 360 degrés, encore plus impressionnante en ce jour de météo favorable et ciel bleu entièrement dégagé jusqu’à un horizon lointain. 23 randovaliens tentent l’expérience de la montée des 297 marches en colimaçon. Ils ne seront pas déçus. Les autres préfèrent le farniente autour d’un bon café au pied de l’édifice sur la terrasse d’un établissement au bas du phare…pas mal non plus ! Chacun prenant le temps de flâner dans ce magnifique bourg de Penmarch.

Mais il ne faut pas trop se retarder et partir vite vers notre dernière étape : le port du Guilvinec. Un lieu bien particulier : ce port est le premier port de pêche artisanale (côtière et petite pêche) en France. Et le 1er en ce qui concerne la pêche de langoustines. Sa flotte se composait en 2021 de 54 hauturiers – 30 côtiers - 141 petites pêches – et 852 marins. Malheureusement des difficultés actuelles multiples contribuent à restreindre son activité. Un spectacle étonnant de 16 H à 18H que de voir ce ballet incessant de bateaux rentrant au port entre 16H et 18H pour décharger leur cargaison et la vendre à la criée locale.

Fin du séjour ! Tout le monde rejoint le centre de vacances la tête pleine de souvenirs. Un dernier repas est pris en commun, précédé du rituel discours d’un co-président qui ne manque pas de féliciter l’équipe des bénévoles porteurs du projet. En retour, les participants font part du plaisir qui a été le leur tout au long de cette semaine. Une dernière chose : ceux qui racontent qu’il pleut beaucoup en Bretagne sont de vrais menteurs : une semaine de beau temps pour notre séjour ! (ou alors un coup de chance ?).

Ainsi se termine l’aventure des séjours 2024. Prochaine destination 2025 : Rosas en Espagne. Les inscrits sont déjà nombreux, et les bénévoles au travail. Randoval, un club dynamique qui sait aller de l’avant !!