13 octobre 2024 : octobre rose, le Mont St Cyr.

RANDONNÉE MONT SAINT CYR - OCTOBRE ROSE

10 valeureux garçons ont décidé d’accompagner nos « flamants roses » dans leur déambulation cadurcienne, à l’occasion de la manifestation des « extra pédestres » dans le cadre d’octobre rose et de la lutte contre le cancer du sein.

Partant de l’aire de stationnement du Bartassec, nous longeons la rive droite du Lot, passant sous l’église Notre Dame, quartier Saint Georges, porte d’entrée du Pont Vieux dont il ne subsiste que les soubassements visibles par basses eaux.
Ce pont longtemps considéré comme un pont romain, aurait probablement été construit au XIIème siècle, il possédait 3 tours fortifiées supportées par 6 arches. En 1770, 3 arches s’effondrèrent, des tabliers de bois furent bâtis pour franchir la rivière, il fut remplacé en 1838 par le pont Louis Philippe, les arches subsistantes furent détruites en 1868. C’est ce pont qui figure sur les armoiries de la ville de Cahors et non le célèbre pont Valentré.

Puis dépassant le Moulin de Coty et son écluse, nous arrivons à la rue des Jacobins et au Pont de Cabessut.
Ce pont autrefois dénommé pont Neuf a été construit à partir de 1250 à la place d’un bac à péage (propriété de l’évêque). Celui-ci protesta contre la disparition de ses péages. Après divers échanges entre consuls et prélats, il fut décidé que le pont pourrait être construit, mais avec, au profit de l’évêque, un péage égal à celui du bac.
Bien qu’en assez bon état, il fut démoli en 1904 et remplacé par le pont actuel dans les années 1950.

Après cette promenade le long des berges du Lot, nous attaquons le vif du sujet, la montée au Mont Saint Cyr par un chemin approprié au vocable révélateur « la côte des Anes ».
A travers une végétation rabougrie de chênes et genévriers, nous arrivons sur le plateau calcaire dominant Cahors par le Camp des Monges et parvenons à l’emplacement ombragé, aménagé pour pique-nique du Mont Saint Cyr, sacrifiant à une halte pause-café au belvédère récemment réaménagé d’où nous apercevons dans les rues de la ville un « serpent rose » ondulant gracieusement mais impossible de reconnaitre nos randovaliennes.

De ce belvédère, on peut saisir l’histoire de la construction de la ville et son emplacement privilégié :
Côté est, au pied de la colline, c’est le Cahors médiéval, forêt de toits roses avec au centre la cathédrale Saint Etienne et ses toits en coupole couverts d’ardoises.
Au centre, un couloir vert, le boulevard Gambetta, ancien rempart et fossé de la ville médiévale.
A l’ouest la ville moderne et ses extensions.
Au nord le rempart du XIVème siècle de la Barbacane et de la tour du Pendu au Lot et à la tour du Pal protégeant de la peste et des invasions.

La descente sévère qu’emprunte le GR36 a fait l’objet d’aménagements paysagers remarquables pour la rendre agréable (escalier et rampes métalliques) et dévoile des vues inédites sur la ville.

Retour Pont Louis Philippe, puis direction le restaurant de la Chartreuse pour conclure agréablement une belle randonnée sous un soleil automnal et soutenir une bonne cause.

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