16 mai 2024 - Najac - groupe 1

Najac jour 4
Randonnée du groupe 1 : Verfeil - Abbaye de Beaulieu - Verfeil

Un groupe de 20 d’entre nous se lance sur un circuit de 18 kms et près de 500m de dénivelé. Le départ se situe à Verfeil-sur-Seye (Tarn-et-Garonne), une « bastide » fondée en 1250 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse. Elle fut ruinée le 3 juin 1573 par les armées du roi pour pratique de la religion protestante mais prospéra à nouveau pour atteindre plus de mille habitants au XIXe siècle alors que le phylloxéra, puis la guerre de 14/18 et enfin l’industrialisation du XXe siècle ont entraîné son lent déclin…

Rapidement une montée nous emmène sur les hauteurs, au hameau de Paulhac plus exactement, pour redescendre ensuite vers le ruisseau de La Baye où un passage à gué nous attend… Mais impossible de le franchir, les abondantes pluies de ces derniers temps le faisant disparaître sous les flots… Les éclaireurs trouvent un passage un peu plus haut et nos hommes, aux gestes assurés, nous aident à passer sans encombre sur les rondins enjambant le ruisseau. Pas de chute ! et nous continuons notre trajet dans les sous-bois accompagnés du chant du ruisseau.

Nous remontons sur le plateau et arrivons à Dreuilhe, doté d’un magnifique pigeonnier, pour ensuite obliquer plein nord. Peu de temps après nous retrouvons l’autre groupe à l’abbaye de Beaulieu où nous pique-niquons tous ensemble.

Certains restent sur place pour visiter l’abbaye et les autres continuent en direction de Roubi pour redescendre sans difficulté vers Verfeil. Nous aurions aimé entrer dans l’église afin d’admirer le remarquable maître autel en bois datant du XVIIIe siècle qui a été offert par l’Abbaye de Beaulieu. Mais il n’est pas possible d’ouvrir l’église, la personne s’en occupant n’étant pas libre…

Avant de regagner Najac nous faisons une halte à Saint-Igne, village exceptionnel par ses maisons typiques mouchetées de blanc, ses piliers de balet, linteaux de porte, croix de chemin qui portent de nombreuses sculptures avec souvent le nom du maître-tailleur de pierre : Hebrard. Il y eut à Saint-Igne deux générations d’artisans de ce nom dont on retrouve la production dans un rayon d’une dizaine de kilomètres.

Cette très belle journée de découverte s’achève sous le soleil inondant le paysage de lumières printanières… Demain il nous faudra déjà penser au départ mais profitons jusqu’au bout des ces moments si agréables !