17 février 2025 - les hauts de Castelfranc.

RANDONNÉE DOUCE : LES DOLMENS

Nous sommes 15, par cette après-midi hivernale ensoleillée, au départ, à proximité de la double gariotte, sur les hauts de Castelfranc pour cheminer sur une partie du circuit des dolmens.

Dès le franchissement de la trouée de la ligne à haute tension, au Pech de Récobert, nous suivons, plein nord une sente bordée de murets en pierre sèche, dévoilant, de ci et de là, des amas de pierre et des gariottes, surplombant la vallée de la Masse, et laissant quelques dolmens peu accessibles aux membres de notre groupe de randonneurs « doux » allergiques aux dénivelés.

Nous arrivons après une légère montée sur un chemin parsemé de gariottes, au amas de Roquebert, composé de blocs granitiques, dont l’origine est la cimentation des altérites sableuses par précipitation et cristallisation de la silice. Ce lieu, résultat d’une alchimie complexe de la nature, a de tout temps, présenté un caractère sacré, source d’énergie.
C’est pourtant, sans succès qu’à l’instar des fameuses roches tremblantes nous avons essayé de mouvoir un de ces blocs.

Toujours plus au nord, nous arrivons au dolmen de La Bertrandoune, magnifique objet mégalithique en grès qui n’a été découvert qu’en 1973, et qui s’apparente à une tortue géante.

Il était auparavant caché sous un cayrou (amas d’épierrage). Il a fait l’objet d’une restauration. La dalle de fond, qui était abattue derrière la chambre a été relevée. Une grande dalle retrouvée à quelques dizaines de mètres du dolmen a été considérée comme la table et a été replacée. Elle mesure 3,50 m de long pour 2,50 de large, le support droit a 3,10 m de long, le gauche 2,60 m.

Après la photo de groupe devant ce vénérable ancêtre âgé de plus de 4500 ans, nous revenons sur nos pas, délaissant le fauteuil de César, pour regagner nos véhicules après une petite promenade de 6,300 kms et un dénivelé de 85 m.

N’oubliez pas, lundi prochain, si le cœur vous en dit, nous nous retrouverons à l’église de Rouffiac, pour admirer la floraison des jonquilles et perce-neige, uniquement avec les yeux pour sauvegarder cet espace naturel sensible.