19 août 2024 - Mauroux, rando douce.

RANDONNEE DOUCE AUTOUR DE MAUROUX

Nous sommes 14 (dont seulement 3 messieurs !) ce lundi matin, par une température fraiche (14°) pour une randonnée au départ de Mauroux, aux caractéristiques suivantes : 6,380 kms et 48 m de dénivelé.
Pour les amateurs de toponymie, « l’origine du nom de Mauroux, pourrait provenir de "maure", nom donné aux peuples venus du Sud qui envahirent l’Europe au VIIIe siècle. Même si rien n’atteste assurément de cette thèse, il n’en demeure pas moins que sur plusieurs générations les Seigneurs de Mauroux portent le prénom de Nègre et que ce fut un Nègre de Mauroux qui livra Puy l’Evêque aux anglais » (le traitre).

Rendez-vous sur la place du foirail, naguère siège important d’un marché aux bestiaux, et départ plein nord, en traversant le bourg et ses maisons restaurées, passant devant l’église Saint Martin de 1891 jouxtant aujourd’hui le château et qui aurait été bâtie à l’emplacement d’une ancienne chapelle castrale, comme le suggère le plan cadastral de 1838.

De l’imposant château, il ne reste que quelques traces. En effet, au début du XXème siècle Mauroux possédait encore des vestiges importants de son château dont les parties les plus anciennes remonteraient au XIVe siècle. Détruit partiellement par un incendie et objet de démantèlement successifs, ne subsistent qu’une tour, une partie du corps de logis et quelques dépendances. Ce château appartenait aux seigneurs de Mauroux également nommés barons d’Orgueil, du nom de la cité disparue.

Sortant du bourg, nous nous dirigeons vers Garrigues, au sud-ouest, longeant un haut mur de soutènement, vestige du passé glorieux de la commune (ancien mur d’enceinte de la propriété castrale), avant de franchir les impressionnants bâtiments agricoles de la ferme de La Segue.

A proximité de la Combe de Mortayroux que nous évitons (randonnée douce oblige), nous dépassons la mare de Lunel fréquentée par les sangliers, puis nous traversons la D5 et arrivons à la ferme de Rocal, splendide ferme du XVIIIème siècle et ses chênes centenaires, au milieu de champs de maïs et de tournesol.

Arrivés à l’extrémité sud de notre circuit, en limite avec la Nouvelle Aquitaine et la commune de Thézac, nous remontons par un large chemin empierré dépassant les fermes de Paillargues et du Pouzatel avant de continuer, après avoir à nouveau franchi la D5, par le chemin d’Abuguet jusqu’à l’aire de repos aménagée pour les campings caristes et le parcours de santé arboré et délicatement entretenu avant de rejoindre nos véhicules.

Prochain épisode, lundi prochain, autour de Martignac.

Portfolio

pour tester le passage d'un sanglier venant boire à la mare les prunelles attendent le gel pour être mangeables...