19 mai 2019 : Le single de Prayssac (46)
Nous étions 13 dont 2 jeunes recrues pour arpenter cette randonnée dite de substitution (la randonnée initiale ayant été déprogrammée compte tenu de l’incertitude météorologique), dans le single de Prayssac, qui porte le nom évocateur de « circuit n°2 ».
Nous prenons le départ de l’ancienne gare de Prayssac en suivant vers l’ouest l’emprise de la voie ferrée désaffectée qui reliait jadis Mercuès à Fumel, puis nous obliquons plein sud longeant la berge du Lot, la maison du passeur (souvenir de l’ancien bac à treuil qui effectuait la navette entre Prayssac et Lagardelle), arrivons à la cale récemment aménagée en face de Lagibertie, contournons le village de vacances et empruntons un chemin pierreux entre les vignes.
Le cheminement se poursuit à travers parcelles de vigne, maisons de vigne, bosquets et cultures céréalières vers l’extrémité du single (hameau des Cambous aux maisons quercynoises typiques) dominé sur la rive opposée par l’imposante silhouette du village de Belaye et de son château.
Après une pause-café, nous remontons plein nord dépassant des lieux-dits évocateurs de la culture viticole « Gamot » « Les Grauzils », arrivons par une sente étroite et ombragée au pont de Juillac, longeons le Lot, dépassant le domaine de Fantou (vin bio), examinons une fontaine–source récemment restaurée, avant d’emprunter la route départementale (D 67).
Dans les faubourgs de Prayssac au lieu-dit « Lasserre de Fantou », nous nous arrêtons pour contempler un élevage de daims, puis au Pont de Ricard nous reprenons l’emprise de la voie ferrée, passant sous les vestiges d’une ancienne passerelle de brique qui rappela des souvenirs de jeunesse à un de nos participants et avec la ponctualité du chef de gare, nous retournons à notre point de départ, l’angélus sonnant au clocher de Prayssac.
Malgré les cassandres, la pluie initialement prévue ne s’est pas immiscée dans notre randonnée, à travers le terroir de grands crus prayssacois, il est vrai que l’eau et le vin ne font pas bon ménage.