1er juillet 2024 - Catus, lac vert

RANDONNEE DOUCE LE LAC VERT CATUS

Faible fréquentation pour cette randonnée douce inédite sur les bords du lac vert de Catus.
Nous nous sommes retrouvés seulement 9 au centre bourg de Catus pour une randonnée de 5,800 kms autour du lac Vert.
De la place de l’Hôtel de Ville, nous descendons vers le ruisseau du Vert que nous franchissons avant de nous diriger plein ouest le long du cimetière par le chemin du Liassou vers le lac Vert.
Cheminant sur une sente bordée de buis dont il ne subsiste que les troncs moussus, nous arrivons au terrain de cricket et aux aménagements de loisirs du lac Vert.
C’est un splendide plan d’eau de loisirs de 7 ha, récemment réaménagé à la suite du requalibrage du ruisseau le Vert, bénéficiant du pavillon bleu pour la qualité de ses eaux de baignade
Longeant la D5 par la digue du lac en cours d’aménagement (une piste gravillonnée devant remplacer le chemin herbeux bien connu des amateurs de pêche), nous arrivons au bout du lac et continuons vers Vilary, à la découverte des ruines ensevelies sous la végétation de l’église Saint Martin (bien aidé par un jardinier riverain accompagné d’une oie facétieuse).
Parvenus à l’extrémité sud de notre circuit nous remontons vers le nord, surplombant le lac, dépassant la colonie de vacances de Blanchard avant d’entreprendre la descente par un petit chemin ombragé, bordé de murs de pierre qui nous conduit à l’entrée du village.
Passage obligé à l’église Saint Astier qui était autrefois le prieuré Saint-Jean de Catus, fondé par l’abbaye bénédictine Saint-Michel de Cluse, en Italie, dans la seconde moitié du 11e siècle. Les vestiges conservés de la première église, l’exceptionnelle qualité de la sculpture romane de la salle capitulaire et du cloître, et la reconstruction entreprise à la fin du 15e siècle en font un lieu important de l’histoire architecturale et artistique du Quercy au Moyen Age.
Du château érigé sur les pentes dominant le bourg et des fortifications, il ne subsiste aujourd’hui que des ruines. Le fossé est a été transformé en “boulevard”, le fossé ouest en rue.
Fin de l’itinéraire devant la halle aux grains, emblématique construction de la fin du 19ème siècle protégée par des figurines félines liées à la légende du chat (cf ci-dessous) et retour au point de départ, dans l’attente de prochaines aventures, vers Belmontet pour admirer, lundi prochain, les lavandes odoriférantes.
Légende du Chat
A une époque fort lointaine, un énorme chat avait pris pour repère la grotte dite “du Terrier” devenue en patois local “La Crozo del Cat”, sise un peu au nord du village.
L’animal qui avait fait de nombreuses victimes, terrorisait le pays et la peur avait paralysé les habitants. Aussi, le seigneur de l’endroit résolut de faire périr le monstre et pour ce, il promit sa fille en mariage doté de la moitié de la seigneurie.
Relevant le défi, un jeune, beau, fort, et courageux chevalier se présente au seigneur et, avec sa superbe monture, armé de pied en cap, il s’avance vers la grotte. Le chat qui était aux aguets bondit sur le jeune homme mais, avant que le monstre ne l’étreigne, le cavalier l’occit en lui enfonçant l’épée dans le ventre jusqu’à la garde.
Couvert du sang de l’animal, son trophée à la main, notre héros revient triomphant au castel, se marie avec la fille du seigneur, s’installe dans la région grâce à la dot et retient le nom de Catus pour nommer le bourg qui prit naissance sur les terres lui revenant.

Portfolio