20 décembre 2018 : Circuit de Ladoux, Les Arques (46)
9 randonneurs (euses) courageux (euses) dont un père Noël improvisé, bravant le temps incertain, se sont retrouvés pour la dernière randonnée de l’année, pas de traineau, de renne et de lutin, sur le circuit de Ladoux au départ du superbe village des Arques.
Agréable circuit de 8 kms (dénivelée positif : 227 m – altitude comprise entre 155 m et 313 m) autour du village des Arques, sur des chemins ombragés par des châtaigniers et des chênes (tauzin et pédonculés), longeant d’imposants murs de pierres sèches, témoins de l’époque révolue où la vigne s’épanouissait sur les terrasses bâties des coteaux calcaires avant l’apparition d’un puceron microscopique le phylloxéra qui en l’espace de 12 ans (à partir de 1865) infesta l’intégralité du vignoble français et provoqua la désertification de la campagne quercynoise.
Après avoir traversé le village, contemplant la tour du Doyen, l’église Saint Laurent (chevet roman du XIIème siècle) et les sculptures de l’hôte d’honneur du village : Ossip Zadkine, nous prenons le chemin du hameau de Tronquières (point de vue sur le village), dépassons la métairie de l’Esquirol, cheminons dans des sentes arborées bordées de murets en pierre.
Après une pause-café abrégée par une fine ondée et la découverte surprise de l’abri du père Noël, nous arrivons au moulin d’Auricoste sur le ruisseau du Divat.
Nous apprenons que ce moulin était un moulin "bladier" (où le blé était moulu) et que 2 autres moulins jalonnent ce ruisseau issu d’une résurgence sous la colline calcaire de Ladoux, avant sa confluence avec La Masse.
Après le pont enjambant le Divat et ses eaux limpides, peuplées de nombreuses plantes aquatiques dont le cresson des fontaines et un petit raidillon, nous retrouvons le village des Arques terme de notre petite escapade.
Laissons à Ossip Zadkine le mot de la fin à travers sa description de ce coin de Bouriane « Dans le paysage, des forêts épaisses grossissaient les monts sur lesquels les maisons, les fermes, semblaient de grosses pierres brillantes. Toujours plus loin, des forêts de pins et de châtaigniers se prélassaient sous un énorme ciel bleu lointain et indéfinissable »