21 juillet 2024 - Rouffiac.

Très faible affluence (7 courageux-ses) pour cette randonnée du dimanche matin, le temps maussade et les impératifs familiaux, ont refroidi les pourtant vaillants randovaliennes et randovaliens.

Comme toujours, les absents ont eu tort, malgré quelques averses éparses qui n’ont pas freiné la bonne humeur du petit groupe.

Rendez-vous sous la conduite expérimentée de Geneviève devant l’église de Rouffiac.

Il s’agit de l’église paroissiale Saint Simon et Saint Jude. C’est un édifice de la fin du XIIIème siècle, qui est accolé, au nord, à un long bâtiment qui conserve d’importants vestiges médiévaux, à nef unique et abside semi-circulaire, avec un haut pignon en façade ouest.

Direction ouest, nous traversons le village de Rouffiac avec sa petite place agrémentée d’une minuscule chapelle, puis nous passons devant l’ancienne école communale avant de descendre par une sente enherbée vers le ruisseau de Baudenque qui dévoile des perspectives harmonieuses sur les coteaux environnants découvrant au loin l’église champêtre de Farguettes.

Nous montons par une petite route asphaltée vers le hameau de Pons, longeant des talus parsemés de bruyères en fleurs, dépassant le plan d’eau et le court de tennis de Marliac, puis nous poursuivons par un chemin de crête vers le lieu-dit « Patraque » dominant la combe Duberte au nord-ouest et la vallée du Baudenque au sud-est.

Aiguillonnés par une fine pluie persistante, nous bivouaquons pour une pause-café, au lieu-dit « Roquebaudy » au bord d’un agréable plan d’eau, sous la protection du feuillage d’un immense saule pleureur, où Geneviève avait déposé son véhicule et quelques délicieuses pâtisseries maison.
La pluie s’étant calmée et le ciel redevenu serein, nous entreprenons la montée vers le hameau de Lalaurie par un petit sentier dévoilant un abri sous roches avant de découvrir une grande plantation de chênes verts truffiers.

Redescendant vers le Moulinas, nous découvrons au loin, la demeure de Geneviève et en contrebas le château de Cousserans.

Traversant le Lissourgues, par un sentier connu des seuls initiés, bordé de murs de pierres moussues, nous gravissons la colline du Pech de Mié pour atteindre « Pradines » et nos véhicules qui attendent sagement l’arrivée de leurs propriétaires.

Caractéristique technique : 10,950 kms et 310 m de dénivelé.

Belle randonnée partiellement inédite entre les communes de Carnac-Rouffiac et Belaye, à refaire avec une plus grande affluence, merci encore à Geneviève et à bientôt pour de nouvelles découvertes.

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