22 septembre 2022, sur les crêtes du Boulvé.
Fréquentation moyenne pour cette dernière randonnée de l’été, nous sommes 13 devant l’église du Boulvé pour une randonnée de 9 kms à la découverte des crêtes sauvages de la commune en empruntant certains chemins récemment rebalisés par l’étoile Sportive et Culturelle du Boulvé, dont le petit guide accessible à tous, au seuil de la salle des fêtes, met en valeur 7 circuits de distances et de difficultés différentes.
Au programme un mélange des circuits 3 et 4.
Départ plein sud nous traversons le bourg fort pittoresque et au lavoir direction l’église et le cimetière de Creyssens tout en longeant le ruisseau éponyme, malheureusement à sec.
Possédant la clef, par l’intermédiaire d’une habitante de la commune, adhérente de l’association Florando, nous pouvons visiter l’édifice, qui était autrefois l’église paroissiale du Boulvé, accompagnés par une jolie petite chatte qui hante le cimetière.
Cette église romane, à nef unique, chevet plat et charpente apparente, possède un clocher mur à une seule baie campanaire s’élevant à la jonction de la nef et du chevet.
Sa construction remonterait au XIIème siècle et elle fut dédiée à Saint Marie-Madeleine, protectrice des lépreux. La porte au fond de l’église devait être la « porte des lépreux », car de là, s’élevait le chemin qui menait au Baradis, lieu de l’ancienne léproserie.
Remontons nord-est, nous arrivons à « la Fajole » et au domaine de Laucate, avant de dépasser « l’Atlantide » du Boulvé, amoncellement de statues qui n’ont rien à envier aux spécialistes de l’art brut.
Arrivés à Belcarnat, notre circuit quitte la vallée du ruisseau du Boulvé pour entreprendre l’ascension des coteaux de calcaire blanc et débouche sur la D 50 que nous longeons plein ouest par une sente en crête dévoilant un paysage vallonné, reverdi par les récentes pluies.
Cheminant toujours en crête, après une pause au point culminant du circuit à 243 m, nous admirons le village du Boulvé et son château, ancien repaire moyenâgeux, avant de rejoindre la « Viste » et son relais hertzien et d’entreprendre la descente qui nous mène par la route de la Tantine (qui n’est pas de Burgos) au bourg, lorsque résonnent à l’église paroissiale les douze coups de midi.
A noter que sur cette route de la Tantine s’est déroulé un incident que je laisse le soin à Evelyne de narrer : « le randovalien est toujours prêt à se confronter à l’imprévisible ! En témoigne l’épisode suivant, en fin de parcours.
Lorsque Nicole marche sur une solide épine qui traverse sa semelle et vient lui titiller la voûte plantaire, Hubert, illico presto, dégaine la trousse de secours et tente d’extirper l’intruse avec les ciseaux. Vainement . . .
Sans hésiter, c’est avec les dents qu’Hubert finit par l’arracher ! On en conclura aussi que le randovalien à la dent dure ! ! ! »