24 Août 2022 - circuit Calassou.
Très forte affluence pour cette randonnée nocturne agrémentée d’un repas champêtre autour d’un barbecue intitulé « l’éveil des sens ». Ce sont 36 personnes (42 convives !) qui ont arpenté ce circuit sans (trop) grande difficulté autour du domaine de Calassou,
Caractéristique technique : 6,500 kms et dénivelé cumulé 120 m
Point de départ le chai, et contrairement aux années précédentes, notre troupe entreprend le circuit par sa face est, en descendant par un chemin empierré, vers la source de Mombret (captation d’eau qui alimentait autrefois Puy l’Evêque et Duravel), puis passant devant les ruines d’un hameau envahi par la végétation dont il ne reste que le squelette de pierres, vestige d’un temps révolu, nous longeons le ruisseau de Cazes qui coule abondamment malgré la sécheresse persistante avant de remonter plein nord vers le hameau de Monbret Haut après, pour certains, un léger détour pour constater que la source du Calan où nage un petit triton, a un débit conséquent malgré la période actuelle.
Dépassant Monbret Haut nous débouchons sur le GR 652 (chemin jacquaire) que nous empruntons coté ouest, par un chemin arboré de pins et de châtaigniers avant de déboucher au lieu-dit « Cuzorn ».
A ce lieu, cruel dilemme, soit retour direct à notre point de départ pour bénéficier de la visite guidée de l’exploitation et de la dégustation précédant le repas, soit continuer vers l’ouest quelques 2.5 kms de plus.
La troupe se scinda entre les participants légèrement fatigués par la chaleur d’une fin d’après-midi aoutienne mais plus surement attirés par la perspective de la dégustation et ceux qui stoïquement ont continué le circuit négligeant toutes ces envoutantes sirènes.
Traversant la D68, nous empruntons une petite sente arborée, jouxtant la cabane des chasseurs de Duravel avant d’aboutir au château de Rouffiac (chambres d’hôtes et vignoble) situé latitude 44 comme le mentionne son vin phare, célèbre également par sa remarquable allée de cyprès qui lui confère un air de Toscane.
Longeant cette allée, nous retrouvons la D 68 que nous traversons pour nous enfoncer dans la pénombre d’un bois touffus avant de ressortir à proximité du domaine de Calassou, lieu de réjouissance festive pour apprécier le succulent repas champêtre concocté par nos hôtes avec pour remplacer le magret permissionnaire (grippe aviaire oblige) des cotes d’agneau du Quercy (dorées à point) arrosées de breuvages locaux consommés avec la modération qui sied à une troupe de randonneurs, respectant la tradition bimillénaire des banquets gaulois.