29 janvier 2024 - de Condat à Fumel.

Randonnée douce en pays fumélois
Forte affluence en cet après-midi ensoleillé de fin janvier, pour une randonnée douce le long du « Baladoir » aménagé en 2013 sur le tracé de l’ancienne voie ferrée reliant Cahors à Libos (1869 -1971) amenant le charbon de Decazeville aux hauts fourneaux de l’usine métallurgique de Fumel.
En effet, fort de 24 unités, notre groupe réuni au centre du hameau de Condat, traverse la Thèze sous l’unique arche, témoin de l’ancien pont ferroviaire avant de longer le Lot et le vieux quartier de Condat, jusqu’à la confluence (étymologie du mot Condat) sous le pont Napoléon, de la Thèze et du Lot
Nous admirons au passage l’église paroissiale Saint Hippolyte, ancienne église romane reconstruite après la guerre de 100 ans avec, en remploi, divers modillons et métopes perforées de l’époque romane et ses remarquables magnolias.
Remontant le cours de la rivière par un chemin herbeux bordé d’anciens jardins ouvriers, nous récupérons le fameux baladoir sur le tracé de l’ancienne voie ferrée, par petits groupes disséminés façon puzzle.
S’agissant d’un simple aller-retour parsemé d’aires de repos aménagées, la perte d’unités combattantes n’est pas dommageable !
Direction l’ancienne gare voyageurs et la halle marchandises de Fumel, avec passage obligé devant les vestiges engloutis de l’ancien port de Condat (à la suite de la construction du barrage hydroélectrique de l’usine de Fumel, le niveau du Lot s’est élevé de plus de 4 m) et le quai d’embarquement des minerais de la carrière de Lagardelle.
Nous remarquons sur la rive opposée le délicieux manoir de Ladhuie, gentilhommière renaissance parfaitement conservée (à l’origine édifice fortifié à proximité d’un barrage pour recouvrer les droits de péage sur la navigation fluviale)
Nous terminons notre remontée du cours du Lot par les vestiges de l’ancien pont suspendu de Fumel construit dans les années 1840 et démoli à la fin des années 1960, dont il ne reste que les accès (témoin ironique, le panneau « voie sans issue » brandi fièrement à son entrée),
Nous examinons, au loin, sur la rive opposée, les travaux du futur transbordeur composé de 2 sas avec quais d’appontage au-dessus desquels un pont roulant motorisé soulèvera et transportera les bateaux surmontant les contraintes du site liées notamment à la présence de l’usine hydroélectrique.
Le retour s’effectuant sur le même parcours, nous récupérons les randonneurs éparpillés qui s’agrègent au fur et à mesure pour reformer le groupe original.
Ainsi s’achève cette promenade au dénivelé faramineux de 40 m pour une distance totale de 4,920 kms.
Rendez-vous lundi prochain pour de nouvelles aventures, à Saint Martin le Redon.