31 octobre 2024 - Condat.
RANDONNÉE AUTOUR DE CONDAT
Forte affluence, en cette matinée ensoleillée automnale, pour cette randonnée ayant pour point de départ l’aire de stationnement en face du « au Petit Monte Carlo » (tout un programme), le long du « Baladoir » aménagé en 2013 sur le tracé de l’ancienne voie ferrée reliant Cahors à Libos (1869 -1971) amenant le charbon de Decazeville aux hauts fourneaux de l’usine métallurgique de Fumel.
En effet, fort de 26 unités, notre groupe se dirige plein ouest, sur la voie verte dénommée « Baladoir » en direction de Fumel, avec passage obligé devant les vestiges engloutis de l’ancien port de Condat (à la suite de la construction du barrage hydroélectrique de l’usine de Fumel, le niveau du Lot s’est élevé de plus de 4 m) et le quai d’embarquement des minerais de la carrière de Lagardelle.
Arrivés au pied du château de Fumel, nous entreprenons l’ascension traversant le théâtre de verdure, et longeant les contreforts avant d’atteindre les jardins à la française, joyau de cet édifice.
Forteresse à l’origine, le château fut reconstruit au 17e siècle en grande partie. Dans le donjon du 14e siècle se trouve un escalier monumental avec rampe en fer forgé. Donnant sur la terrasse bordée de balustres Louis XIV, une enfilade de salons aux murs et lambris dorés. La terrasse repose sur des arcades et domine les jardins. Une balustrade de modèle Louis XVI est posée au niveau du toit, et date du 19e siècle.
Du belvédère aménagé qui embrasse toute la Basse Vallée du Lot, nous remarquons sur la rive opposée le délicieux manoir de Ladhuie, gentilhommière renaissance parfaitement conservée (à l’origine, édifice fortifié à proximité d’un barrage pour recouvrer les droits de péage sur la navigation fluviale).
Puis par diverses rues et ruelles et après un cheminement erratique, nous prenons le chemin de Gau qui nous amène à proximité des anciennes carrières de Lagardelle.
De là, nous obliquons plein nord, sur la route de Chinchouaille, que nous quittons au lieu-dit « Villefranche » pour emprunter un chemin non balisé, connus des seuls chasseurs (palombières), qui serpentent dans les bois de chênes, pins et châtaigniers.
A l’orée du bois, atteignant le sommet du coteau, nous découvrons une vierge polychrome, perdue au milieu des champs, symbolisant Notre Dame des Moissons, lieu de notre pause-café.
Par une route asphaltée mais heureusement peu fréquentée nous traversons le hameau de Frayssille avant de descendre au hameau de Larché où nous traversons la D673 et la Thèze.
Passant devant les écuries de la Thèze, nous remarquons les cavaliers et les chevaux déguisés pour Halloween, avec chapeaux de sorcières, et squelette pour les uns et grosse araignée décorative et harnais colorés pour les autres.
Enfin par le chemin connus des adeptes de la randonnée du 47 du 47, nous regagnons Condat, traversant les vieux quartiers jusqu’à la confluence (étymologie du mot Condat) sous le pont Napoléon, de la Thèze et du Lot.
Admirant au passage l’église paroissiale Saint Hippolyte, ancienne église romane reconstruite après la guerre de 100 ans avec en remploi divers modillons et métopes perforées de l’époque romane et ses remarquables magnolias.
Remontant le cours de la rivière par un chemin herbeux bordé d’anciens jardins ouvriers, nous récupérons le fameux « Baladoir » sur le tracé de l’ancienne voie ferrée, par petits groupes disséminés façon puzzle, avant de récupérer nos véhicules, après une randonnée de 11 kms et un dénivelé de 211 m.