4 juillet 2021, les lavoirs de Cassagnes.
Neuf vaillants randonneurs out répondu à l’appel et se sont présentés au point de rendez-vous à l’heure avancée à 8H00 pour tenir compte des conditions estivales. Mais en fait, point de canicule, mais un temps maussade avec cependant une interruption des pluies qui gâchent ce début d’été. Une randonnée au sec ?... pas tout à fait. Ce serait oublier que nous sommes en zone naturelle humide et que les chemins creux ont été noyés par les averses incessantes de ces dernières semaines.
Malgré tout, nous voici partis pour la boucle. Plutôt pour le carré, tant le tracé s’apparente à un quadrilatère.
Cap à l’Ouest : le départ s’effectue sous la digue de retenue du plan d’eau de Cassagnes. Très vite nous atteignons le superbe petit lavoir du moulin de la Courtine. Le sentier chemine tout au long du ruisseau de la Thèze. Ce chemin était jadis utilisé pour transporter le minerai jusqu’à l’usine de Fumel. Et c’est là que nos ennuis commencent : les chemins de la partie basse longeant les marais sont littéralement embourbés sur une longue distance, un véritable cloaque où les randonneurs s’enfoncent allègrement jusqu’à la cheville. Les chaussures seront bien garnies pour certains jusqu’au terme de la rando ! Chacun arrive à s’extraire du bourbier tant bien que mal et nous atteignons le pittoresque lavoir du Pas de Civié. Il se raconte que Marguerite Moréno, habitant à Touzac, aimait venir pique-niquer et passer du temps avec ses amis à cet endroit.
Cap au Nord : nous étions à plat en vallée, nous voici partis dans la montée vers le hameau de Bouteilles par un chemin pittoresque qui serpente dans une forêt de châtaigniers et de pins. La pente est longue, mais pas trop sévère pour les organismes et c’est sans difficulté que le groupe atteint le hameau du Fraysse, après s’être fait une petite frayeur : une grosse coupe de bois a modifié le paysage à l’endroit de la bifurcation du circuit. Le balisage du circuit est parti avec le bois coupé sur les camions des forestiers ! Les GPS nous donnent le bon cap et nous nous rétablissons tant bien que mal.
Cap à l’Est : c’est peut-être la portion la plus riche au niveau patrimonial. Notre progression nous amène vers le lieu-dit Tarrieu. Le 3ème lavoir de la matinée, alimenté par les eaux de la fontaine du même nom, atteste d’une activité de la place au cours des siècles derniers. La présence de maisons dans le pur style quercynois en est la preuve. Après la traversée d’un bois dans un sentier creux, un dernier petit effort à la montée nous ramène sur le plateau, vers le hameau du Mespoulié où nous faisons une halte afin d’admirer les belles maisons et l’architecture rurale du lieu.
Cap au Sud : Après avoir cheminé entre maisons typiques, prairies et noyeraies, nous progressons le long d’une large allée bordée de murets en pierres sèches qui nous guide vers une somptueuse bâtisse au lieu-dit La Guilhémie, et plus bas vers une autre demeure de « caractère ». Après avoir progressé entre des haies de buis, la descente vers la zone du plan d’eau nous ramène très rapidement à notre point de départ. Où chacun apprécie de pouvoir remettre les pieds au sec. Un comble pour un mois de juillet ! Mais tout de même une très belle randonnée effectuée dans la bonne humeur des 9 participants.