5 janvier 2023. Caillac

À croire que nos randovaliens sont pleins de belles résolutions puisque nous sommes 30 au départ de cette première randonnée de 2023… et c’est tant mieux ! De plus, aujourd’hui, nous accueillons même quelques « nouveaux » qui, j’espère, n’hésiteront pas à rejoindre notre club dans les semaines à venir.
C’est de la place de Caillac que notre groupe s’élance, toujours avec une température très douce pour un début de janvier.
Un kilomètre après notre départ, au lieu-dit « le Mas de Laroque » nous nous arrêtons quelques minutes pour admirer le Château Lagrézette ainsi que son magnifique pigeonnier.
Au XVème siècle, Adhémar de Massaut érige le château sur les fondations d’une maison forte médiévale, alors vieille de 300 ans. Situé sur « la petite grèze » qui domine le Lot, il est baptisé Château Lagrézette. D’architecture médiévale, il se pare au XVIe siècle d’une élégante ornementation Renaissance. Au milieu du XXe siècle, le château est à l’abandon, mais en 1980, son nouveau propriétaire Alain Dominique Perrin entreprend des travaux ambitieux pour rendre au Domaine sa splendeur d’antan. En 1982, Lagrézette est classé Monument Historique.
Lorsqu’Alain Dominique Perrin reprend le domaine de Lagrézette en 1980, il décide de redonner au Malbec, grand cépage, ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, le vignoble du Château s’étend sur 90 hectares répartis en trois domaines.
Nous continuons notre chemin tout en longeant les vignes et entamons la montée (la seule de notre randonnée !) vers Pech Redon qui nous offre une très belle vue sur la vallée. Puis après une descente en pente douce nous retrouvons les vignes et traversons le hameau de Lapoujade qui abrite quelques belles bâtisses. Nous longeons un ancien séchoir à tabac très bien conservé, et nous voyons se profiler le château de Langle, ancien château fort qui fut grandement transformé au XIXe siècle pour le rendre moins austère.
Au hameau de Largueil, sur le conseil d’un randonneur du groupe, nous rejoignons un chemin au bord du Lot que nous côtoyons jusqu’à notre arrivée à Caillac. Un petit détour par l’église s’impose pour admirer son porche à colonnes ainsi que le portail sud d’origine romane et transformé à la Renaissance en vrai chef-d’œuvre de ciselures. Cet édifice primitivement roman a subi au cours des siècles de nombreuses transformations, la plus récente datant des XVe et XVIe siècles.
Les cloches égrènent leurs cinq coups lorsque nous arrivons sur le parking. Déjà nous pensons à la prochaine randonnée qui aura lieu dans une dizaine de jours et pour laquelle nous vous espérons aussi nombreux…