8 septembre 2024 - Bretagne, jour 1, groupe 1.

Jour 1
Pointe de Mousterlin (matin)
Groupe 1

Une partie des adhérents du club, soit 44 âmes, ont pris le chemin de la Bretagne, dont le point de chute se trouve à Beg Meil dans le Finistère.

L’hébergement de construction atypique, dans lequel notre groupe est logé, a été conçu à deux mains par les architectes Henri Mouette (1927-1995) et le sculpteur Pierre Székely (1923-2001). L’originalité de ce village tout en rondeur a été saluée par l’obtention du label « Patrimoine du XXe siècle » en 2007.

Ce matin après une bonne nuit de repos, 33 d’entre nous s’élancent depuis le village vacances vers la plage de Maner. Pendant un moment, nous longeons la mer sur notre gauche et le marais de Mousterlin sur notre droite. C’est une lagune saumâtre façonnée par la mer et le vent. Ce site Natura 2000, offre une immersion unique dans un écosystème préservé et donne l’occasion d’observer une grande diversité d’espèces animales et végétales.

Puis nous arrivons à la pointe de Mousterlin après avoir longé la plage de Cleut Rouz et la plage du Grand Large. Nous quittons le bord de mer en prenant plein est et traversons une zone pavillonnaire. La pluie commence à se manifester, mais rien n’arrête nos marcheurs !

Nous arrivons à la chapelle de Kerbader, nommée Notre-Dame des Neiges. La tradition populaire locale raconte qu’il y aurait neigé un jour de pardon, un 15 mai ! Kerbader est dédiée à Notre-Dame-de-Pitié, dont le nom breton est très proche du mot neige, d’où la probable confusion dans la traduction.

Nous rejoignons rapidement notre point de départ, il est presque midi et après avoir parcouru 12 kms le repas au village vacances est le bienvenu…

Jour 1
La Forêt-Fouesnant : autour des deux anses (après-midi)
Groupe 1

Ragaillardis par un bon déjeuner, 23 randovaliens se remettent en route cet après-midi pour une randonnée de 8 kms au départ de l’Anse de La Forêt-Fouesnant.

Le paysage à marée basse laisse découvrir sur la partie basse de l’estran (zone du littoral soumise aux variations des marées), la vasière qui n’est désertique qu’en apparence. En effet cet habitat est grouillant de vie : vers, mollusques, coquillages, crustacés… Il offre un garde-manger naturel pour les oiseaux du bord de mer.
Sur la partie haute de l’estran, se trouvent les prés salés qui sont submergés par la mer lors de la période des grandes marées. Les plantes qui y poussent comme la salicorne, la lavande de mer sont donc tolérantes au sel, c’est-à-dire halophiles.

Nous nous enfonçons ensuite dans l’Anse de Penfoulic. Ce nom vient du breton « pen » qui veut dire pointe et « foul » qui veut dire mare ou étang et le diminutif « ic », le tout signifiant « l’anse du bout du petit étang ».

Nous traversons une petite zone pavillonnaire pour rejoindre la passerelle qui nous emmène de l’autre côté de l’Anse de la Forêt afin d’atteindre Port-la-Forêt, un port où coexistent plusieurs activités de plaisance, de pêche et est surtout reconnu pour son implication dans la course au large. Les plus grands navigateurs du monde s’y entraînent toute l’année tels François Gabart, Armel Le Cléac’h, Michel Desjoyeaux… Il constitue l’un des plus grands ports de plaisance de Bretagne de par sa capacité : plus de 1 100 places sur les pontons.

Ensuite nous longeons le Manoir de Mesmeur (XVIIIe siècle) qui abrite le club house de l’un des plus grands golfs du département.

Nous regagnons ensuite le parking après une randonnée de 8 kms en passant par la chapelle de Penity (pénitence en breton), connue également sous le nom de chapelle de Saint-Maudez.

Cette première journée s’achève et nous pensons déjà à ce que va nous réserver la suivante… Alors à demain !

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